Si vous avez vécu une fausse couche, vous n’êtes pas seule dans cette expérience émotionnelle. Chaque année en France, près de 200 000 femmes partagent cette réalité douloureuse.
Reconnaissant les défis que cela représente, le Parlement a récemment adopté des mesures législatives pour améliorer votre accompagnement après une fausse couche.
Dans cet article, nous explorerons en détail ces nouvelles dispositions et répondrons à la question : que faire après une fausse couche?
Les nouvelles mesures concernant les fausses couches
Un accompagnement renforcé : la proposition de loi
Le Parlement a voté en juillet 2023 en faveur d’une proposition de loi pour améliorer l’accompagnement après une fausse couche. Cette adoption marque un tournant majeur dans la reconnaissance de la nécessité d’un soutien psychologique et médical.
Un parcours spécifique à partir de 2024
L’une des dispositions clés de cette loi est la mise en place, à partir de septembre 2024, d’un parcours spécifique supervisé par les Agences Régionales de Santé (ARS).
Ce parcours collaboratif, réunissant des professionnels de la santé tels que médecins, sages-femmes et psychologues, a pour objectif d’offrir à vous et à votre partenaire un accompagnement complet et informé.
Il vise à mieux comprendre et gérer les aspects émotionnels et physiques d’une fausse couche.
La fin du jour de carence lors d’un arrêt maladie
Un progrès significatif concerne l’arrêt maladie après une fausse couche.
À partir du 1er janvier 2024, vous aurez droit à un arrêt maladie rémunéré sans jour de carence. Cette mesure vise à alléger la pression financière et à favoriser votre récupération physique et émotionnelle.
Cette disposition s’appliquera également aux femmes indépendantes et non-salariées agricoles, élargissant ainsi la portée de ce soutien financier crucial.
Un soutien psychologique avec une approche Innovante
La proposition de loi introduit également une nouvelle approche du soutien psychologique. Les sages-femmes auront la possibilité de vous orienter (ainsi que votre partenaire) vers des psychologues conventionnés via le dispositif “MonParcoursPsy”. Cette démarche reconnaît d’abord l’importance de votre bien-être émotionnel.
Aussi, elle souligne que le soutien psychologique est une composante essentielle de l’accompagnement après une fausse couche.
L’adoption de ces mesures par le Parlement est une étape cruciale pour savoir que faire après une fausse couche. Alors que près de 200 000 fausses couches sont enregistrées chaque année en France, il est impératif de fournir un accompagnement adapté à vous et à votre partenaire.
Chez Parenthèse, nous sommes fiers de voir ces avancées pour le bien-être des familles. Parce que les fausses couches font aussi partie de la parentalité, et ne doivent pas être taboues.
N’hésitez pas visiter notre site pour en savoir plus sur notre concept dédié à la parentalité.